Issu d’une famille d’entrepreneurs en construction, Jordan Latourelle se passionne par le côté créatif de l’entrepreneuriat. Il a 19 ans quand il fonde sa première entreprise. Pendant les 8 années suivantes, il s’intéresse de plus en plus à la technologie et il constate qu’elle lui permet de créer davantage. C’est en voyant Uber et Shopify changer leur industrie que Jordan se rend compte qu’il maîtrise assez bien la technologie pour innover le milieu de la construction. Il vend alors son entreprise à son frère et fonde Brokrete, une application qui permet de gérer la commande et la livraison de bétons.
« La technologie, c'est une passion. La construction, c'était mon métier. »
Jordan commence par concevoir un produit minimum viable avant de créer un prototype sur iOS. C’est à ce moment-là qu’ID Gatineau le réfère à Cilex. Accepté comme incubé et entrepreneur en résidence, il en apprend davantage sur les divers programmes de financement qui s’offrent à lui, il est accompagné dans le cadre du programme de crédit d’impôt et il prend part à la délégation pour le Startupfest à Montréal. Avec ces nouvelles connaissances en poche, Jordan présente son concept à L-Spark qui l’accepte dans sa cohorte. Ce n’est que le début de son aventure! En effet, Jordan passera près de 6 mois dans l’un des meilleurs incubateurs au monde de la Silicon Valley, aux États-Unis.
« Bâtir une compagnie, c'est une façon de créer quelque chose. »
Nous lui avons demandé quels ont été ses trucs pour se rendre à la Silicon Valley.
1. Mettre à profit chaque action
En regardant en arrière, Jordan constate qu’il a mis chacune de ses actions à profit pour passer d’une étape à l’autre et ainsi se rapprocher de son objectif. Par exemple, pour être accepté dans un premier accélérateur, il a adapté son pitch à cet accélérateur-là. Une fois admis, il a alors utilisé les connaissances qu’il y a acquises et le réseau de contacts de l’accélérateur pour passer à la prochaine étape. La même stratégie s’applique pour obtenir des fonds. Dans le cas d’une application, il faut d’abord la concevoir et la structurer puis élaborer l’interface utilisateur et le parcours utilisateur pour pouvoir convaincre les investisseurs de son potentiel.
Mais attention, il faut être conscient de l’importance et du potentiel de chaque étape afin d’aller dans la bonne direction! C’est pourquoi Jordan a envoyé sa candidature à Y Combinator, en Californie, après avoir terminé la cohorte de L-Spark. Son rêve étant de lancer son entreprise à San Francisco, il a donc pris les moyens pour se rapprocher de son but.
2. Avoir les bons contacts
Il ne faut pas avoir peur de se « diluer » pour obtenir le meilleur investisseur. Oui, obtenir les bons contacts peut représenter des coûts, mais ces contacts restent pour toujours. Il faut bien s’entourer parce que ce sont les contacts qui ouvrent des portes. Puisque ce sont souvent les contacts qui ouvrent des portes, il ne faut pas lésiner sur les moyens de trouver les bons! Jordan conseille aux entrepreneurs de ne pas avoir peur de se « diluer » en adaptant son discours ou ses pratiques pour obtenir de bons investisseurs. Oui, l’adaptation représente des coûts, mais les bons contacts représentent une valeur à long terme qu’il ne faut pas négliger.
3. Se dévouer
Ce n’est pas tout d’avoir les bons contacts. Il faut également mériter leur aide. Jordan rappelle qu’il est nécessaire de faire bonne impression pour pouvoir être référé. Il faut se dévouer et savoir montrer sa motivation. Par exemple, Jordan a annulé son premier voyage en deux ans pour pouvoir participer à la cohorte de L-Spark. Lorsque les accompagnateurs ont demandé aux incubés de dire quelque chose sur eux-mêmes, Jordan leur a raconté cette anecdote. Ils ont alors réalisé qu’il était vraiment motivé d’apprendre, ce qui a aidé sa réputation en tant qu’entrepreneur.
Si vous avez une idée innovante et aimeriez avoir les conseils d'un expert chevronné, inscrivez-vous au Sprint du 15 décembre! Jordan Latourelle sera l'expert invité et pourra répondre à vos questions!
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